Le rapport MARCON présenté les 28 et 29 mars 2006 au Conseil Economique et Social fait le point sur le secteur du tourisme associatif qui, bien que représentant un poids économique non négligeable, semble être à une période charnière de son existence. Il pointe un certain nombre de difficultés actuellement rencontrées par ce secteur (crise d’identité, diminution des financements publics, etc.).
Depuis 1936, date d’obtention des premiers congés payés, les vacances sont devenues une pratique populaire. En 2004, les deux tiers des français déclarent avoir effectué au moins un séjour de 4 nuits ou plus de suite hors de leur domicile et 75 millions de touristes étrangers ont été accueillis sur notre territoire. La France se situe ainsi à la première place parmi les pays pratiquant l’accueil touristique. Rien d’étonnant par conséquent à ce que le tourisme s’affirme parmi l’un des secteurs économiques les plus dynamiques de notre économie nationale. Au sein de ce secteur, le tourisme social occupe une place particulière et originale. Il représente 10 % de l’offre d’hébergement et l’UNAT, qui regroupe 80% des associations de tourisme, indique qu’en 2005, 3,7 millions de personnes ont été accueillies parmi les établissements relevant de ses réseaux. Ce secteur associatif génère plus de 2,3 milliards d’euros chaque année et, au-delà, prend une part active à la cohésion du pays et au développement des territoires ruraux. Mais au-delà de ces réalités économiques et sociales, le Rapport Marcon pointe du doigts les difficultés que rencontre actuellement ce secteur du tourisme associatif (crise d’identité, désengagement des sources de financement, positionnement sur le marché du tourisme, etc.), lequel vit actuellement une période charnière de son existence.
Pour en savoir plus : Rapport CES présenté par Jean-Pierre MARCON, « Le tourisme associatif en milieu rural, source de développement local et de cohésion sociale », 28 – 29 mars 2006
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