L’institut ISBL et les Cités d’Or vous invitent le jeudi 19 décembre 2019 à partir de 18h30 à la Maison des Cités d’Or – 2 rue Commarmot – Lyon 69001 pour échanger autour de l’entreprise socialement utile.

Venez nombreux partager autour d’un apéritif convivial vos expériences et idées lors de cette soirée débat animée par Karim MAHMOUD-VINTAM fondateur et Délégué général des Cités d’Or et Colas AMBLARD, Président de l’Institut ISBL.

Cette soirée sera agrémentée d’une séance dédicace autour de l’ouvrage rédigé par Colas Amblard avec préface de Karim Mahmoud-Vitam : « La gouvernance des entreprises associatives – Administration et fonctionnement », Dalloz Juris associations Hors-Série, août 2019.

Nous comptons sur votre présence !

 

Soirée-débat
Entreprendre pour l’utilité sociale
Le jeudi 19 décembre 2019 à partir de 18h30
Maison des Cités d’Or
2 rue Commarmot
Lyon 69001

 

Inscription gratuite et obligatoire ICI

 

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« Entreprendre, c’est mobiliser de la créativité, de la sensibilité, de l’énergie, de l’intelligence et bien sur des ressources au service du déploiement dans la société d’un projet auquel on croit. À ce titre, entreprendre est une liberté fondamentale ainsi qu’une manifestation universelle du génie humain dans sa diversité. Sur la base de telles considérations, comment expliquer que les Français semblent depuis des décennies maintenant, « fâchés » avec l’entreprise ? Sans doute parce qu’au fil du temps, dans la psyché collective, l’entreprise est devenue synonyme d’ « entreprise capitalistique », alors que dans un même mouvement l’activité économique devenait synonyme d’activité commerciale, comme si la seule fin de l’entreprise était la recherche du profit personnel, et la seule loi de l’économie était celle de l’offre et de la demande … monétisable ! » – Karim Mahmoud-Vitam[1], extrait préface :  « La gouvernance des entreprises associatives – Administration et fonctionnement », Dalloz Juris associations Hors-Série, août 2019.

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« Forte de ses spécificités, l’entreprise associative – qui représente près de 80% de l’Economie sociale et solidaire (ESS) mais également 10% des salariés du privé en France – s’impose comme une alternative crédible face à une économie libérale de plus en plus critiquée en raison des dérives multiples qu’elle génère. Articulée autour du principe de propriété impartageable des bénéfices (but non lucratif), disposant de capacités quasi-infinies en termes de création de richesses matérielles et surtout immatérielles, l’association s’est vue reconnaître par le Conseil constitutionnel en 2006, à deux reprises sous l’influence du droit communautaire, la qualité d’entreprise capable d’exercer à titre principal des activités économiques d’utilité sociale. Si ce nouveau mode d’entreprendre socialement intéressé, désormais entériné par la loi d’Economie sociale et solidaire du 31 juillet 2014, venait à se développer de manière hégémonique, il déboucherait immanquablement sur un nouveau paradigme économique, au moment même où le système néolibéral dominant produit toujours plus de travailleurs pauvres et d’inégalités – en 2017, 14,1% de la population française vivait sous le seuil de pauvreté monétaire (enquête INSEE, sept. 2019, sur les niveaux de vie et la pauvreté). Les responsables associatifs doivent se saisir de cette opportunité en ouvrant leurs associations à de nouvelles pratiques (socio-économiques), à un management transparent et partagé, et finalement à des modes de gouvernance renouvelés. Aussi vous aurez compris, pour l’ESS et leurs dirigeants, le changement c’est maintenant ! » – Colas AMBLARD, extrait mot de l’auteur, « La gouvernance des entreprises associatives – Administration et fonctionnement », Dalloz Juris associations Hors-Série, août 2019.

 

[1] Auteur de La France est morte, vive la France, 2017, éditions Marie B

 

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