Novembre 2010 : le mois de l’Economie sociale et solidaire. Plus de 1.000 manifestations seront organisées par les chambres régionales de l’économie sociale et solidaire sur tout le territoire, mobilisant environ 125.000 participants.
« L’économie sociale et solidaire constitue une chance pour notre avenir« , affirme Marc-Philippe Daubresse. Mal connue du grand public, l’économie sociale et solidaire représente pourtant 7 à 8 % du PIB français et près de 10 % du total de l’emploi salarié en France.
« Le secteur a créé, proportionnellement, entre 2001 et 2006, deux fois plus d’emplois que le reste du secteur privé« , rappelle Jean-louis Cabrespines, président du Conseil national des chambres régionales de l’économie sociale (Cncres).
Cette économie place l’homme au centre de ses préoccupations. « Par la création d’emplois non délocalisables, par le meilleur partage des bénéfices et une lucrativité limitée, par une répartition équilibrée des salaires entre les salariés, elle propose des remèdes et des solutions« , souligne Marc-Philippe Daubresse. D’après une enquête menée en février 2010 auprès des jeunes, 75 % d’entre eux estiment que le fait qu’une entreprise soit sociale les inciterait à y postuler.
Conscient de l’importance de cette nouvelle économie, le Gouvernement souhaite lui donner toute la place qu’elle mérite dans le paysage français, en lançant un plan en sa faveur. Ce plan prévoit notamment une réforme du Conseil supérieur de l’économie sociale (CSES), qui devient le Conseil supérieur de l’économie sociale et solidaire (CSESS). Cet organe se verra attribuer de nouvelles missions : interlocuteur naturel des pouvoirs publics, il proposera des actions de développement de l’économie sociale et solidaire et instituera des commissions d’expertise. Développer l’ancrage territorial
Si cette économie connaît un fort succès c’est parce qu’elle répond avant tout à des besoins locaux. Quatre régions (Nord-Pas-de-Calais, Rhône-Alpes, Aquitaine, Languedoc-Roussillon) ont été sélectionnées par le ministère de la Jeunesse et des Solidarités actives pour mener une expérimentation. Ces régions se verront attribuer des moyens supplémentaires « afin de structurer les actions du secteur et de leur donner un nouvel élan. Il s’agira à la fois de relier les actions existantes et de mener des nouveaux projets« , précise le ministère de la Jeunesse et des Solidarités actives. L’objectif est également de faire émerger de nouveaux professionnels dans ce secteur, grâce à la formation et à la formalisation des bonnes pratiques, et d’accompagner la création de nouvelles entreprises sociales et solidaires.
Pour accélérer le développement du secteur, Marc-Philippe Daubresse annonce également le lancement d’un projet de microfranchise solidaire avec l’Association de microcrédit pour les micro-entreprises en France (Adie). Ce dispositif permettra à des chômeurs ou des jeunes peu qualifiés de créer leur micro-entreprise « clés en main« .
Par ailleurs, dans le cadre des investissements d’avenir, 100 millions d’euros seront investis dans l’économie sociale et solidaire, sous forme de prêts aux entreprises.
Novembre 2010 : le mois de l’Economie sociale et solidaire
« Le mois est, pour nous tous, un moyen de faire connaître, de valoriser, de faire reconnaître nos entreprises et nos activités« , souligne Jean-Louis Cabrespines.
Plus de 1000 manifestations seront organisées par les chambres régionales de l’économie sociale et solidaire sur tout le territoire, mobilisant environ 125 000 participants.
En savoir plus :
Pour plus d’informations, consultez le site internet entièrement dédié à ce mois de novembre sur l’économie sociale et solidaire : Voir en ligne
Source : site portail du gouvernement
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