Certains secteurs d’activité doivent sortir du tout lucratif. C’est le cas des crèches pour enfants !
Une commission d’enquête parlementaire, demandée contre l’avis des groupes Les Républicains et Renaissance, sur le modèle économique des crèches et la qualité d’accueil du jeune enfant a rendu son verdict dans un rapport du lundi 27 mai 2024.
« Complexité kafkaïenne, sous-financement chronique, insatisfaction des usagers et des personnels, multiplication des dérogations... ». La Commission d’enquête de l’Assemblée nationale décrit un système « à bout de souffle« , que ce soit dans le public ou le privé. « C’est le modèle économique et les règles de fonctionnement des crèches qui ont contribué à établir un cercle vicieux de la défaillance« , a détaillé la députée Renaissance Sarah Tanzilli, rapporteure du texte.
Mais un « contre-rapport » de 28 pages, rédigé par les députés La France insoumise (LFI) de la commission d’enquête, est également rendu public le même jour. Une manière, pour ces parlementaires qui sont à l’origine de la demande de création de la commission d’enquête, de recentrer le débat et les propositions sur « les dérives du business des crèches privées lucratives » et sur la manière dont les pouvoirs publics ont permis « cette marchandisation à marche forcée » du secteur de la petite enfance.
Pour le vice-président LFI William Martinet « les travaux ont fait la démonstration des effets néfastes des crèches privées lucratives » : 93% des 26 fermetures administratives de crèches en 2023 ont eu lieu chez des gestionnaires privés lucratifs, a-t-il expliqué à la presse.
Consultez l’article LCP-AN ICI
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