Le bénévolat unifie la société de par les liens tissés au quotidien entre les citoyens de tout âge : 22 millions de personnes âgées de 18 ans et plus agissent au sein d’une association, d’un syndicat, d’une mutuelle ou encore d’un parti politique. Ces engagés au bénéfice de l’intérêt général agissent sur des champs d’intervention très larges (éducation, social, handicap, santé, culture, sauvegarde de la biodiversité, aide alimentaire…).

Le CESE, pour donner à chaque citoyen la possibilité et la liberté d’être un bénévole mieux formé, reconnu et valorisé, formule 19 préconisations en 4 axes :

 

  • Faciliter l’accès au bénévolat par un meilleur accueil et accompagnement et davantage d’informations

Le CESE propose aux partenaires sociaux d’expertiser et d’évaluer la création d’un nouveau droit  interprofessionnel attribué aux représentants syndicaux salariés et employeurs pour les tâches d’intérêt général liées au dialogue social, hors entreprise et administration création d’un nouveau droit interprofessionnel.

Le CESE rappelle que le bénévolat est un acte désintéressé, ne pouvant donner lieu à rétribution financière et demande l’interdiction des activités bénévoles en contrepartie de la perception de minima sociaux.

 

  • Valoriser les bénévoles de façon collective et individuelle

Le CESE préconise d’augmenter très significativement les moyens humains et financiers du Fonds de coopération de la jeunesse et de l’éducation populaire et doubler le montant alloué lors de la première année.

Par ailleurs, le CESE propose de faire connaître le congé de représentation et le congé engagement aux actifs et actives ainsi qu’à leurs  employeurs publics et privés en menant une campagne nationale d’information

Enfin, le CESE demande à transformer la déduction d’impôt en crédit d’impôt pour les bénévoles qui engagent des frais dans le cadre de leur bénévolat.

 

  • Mieux former et reconnaître davantage les compétences des bénévoles

Le CESE propose de simplifier et de promouvoir le volet Formation du Fonds de développement de la vie associative (FDVA-1).

Le CESE demande de mutualiser et coordonner, avec l’appui d’un financement public, les moyens humains  et financiers au niveau national pour l’ensemble des organisations recourant au bénévolat, afin de mieux accompagner les bénévoles dans leur démarche de reconnaissance de leurs compétences acquises via un bilan de compétences ou une validation des acquis de l’expérience (VAE).

 

  • Améliorer la mesure du bénévolat et de ses effets

Le CESE demande aux acteurs de la statistique publique de mener une étude tous les 3 ans sur le bénévolat formel et informel pour sortir les bénévoles de leur invisibilité.

Le CESE préconise de créer et dresser des indicateurs extra-monétaires sur les effets du bénévolat sur les bénévoles et leurs publics bénéficiaires pour leur meilleure prise en compte dans les politiques publiques.

 

 

Pour prendre connaissance de l’intégralité de l’avis et des 19 propositions : ICI

source : www.lecese.fr






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