L’ouvrage Communs et économie solidaire. Récit d’expériences citoyennes pour un autre monde, fait le récit d’expériences citoyennes se revendiquant à la fois des communs ces ressources partagées gérées par un collectif d’acteurs et de l’économie solidaire. Ces expériences vont du mouvement Terre de liens à la coopérative d’habitants Hôtel du Nord en passant par l’opérateur ferroviaire Railcoop, les expériences italiennes de resocialisation des biens confisqués à la mafia, et les tiers-lieux, espaces de sociabilité susceptibles de renouveler les approches du travail et le rapport à l’autre. Autant d’exemples qui démontrent que les formes de gouvernance démocratique et solidaire des communs méritent d’être largement soutenues si l’on veut pouvoir se projeter dans un futur plus désirable, autour d’une transition écologique, sociale et démocratique réussie.

Cet ouvrage collectif a été coordonné par Fanélie Carrey-Conte, actrice engagée de l’économie sociale et solidaire, aujourd’hui secrétaire générale de la Cimade, et Philippe Eynaud, professeur en sciences de gestion à l’IAE de Paris, université Paris-1 Panthéon-Sorbonne, qui en signent également l’introduction, dont des « bonnes feuilles » sont reproduits ci-dessous.

 

 

« Notre époque est confrontée à la profonde perturbation des équilibres de la biosphère sous l’effet des activités humaines et de la surexploitation des ressources naturelles. Les évolutions sont rapides et menacent la stabilité du monde, sur les plans écologique, social et économique. Il nous faut collectivement faire face à l’urgence climatique, à l’effondrement de la biodiversité et aux fragilités systémiques croissantes qu’ils entraînent.

L’accord de Paris sur le climat signé en 2015 par l’ensemble des États du monde, qui visait à maintenir le réchauffement bien en dessous de 2 °C par rapport à l’ère préindustrielle, n’a malheureusement pas produit, pour l’instant, les effets escomptés. Les résultats des discussions dans le cadre des conférences des parties (COP) sur le climat et des COP sur la biodiversité restent quant à eux encore trop timides pour que nous puissions en espérer des bénéfices significatifs.

Nous battons ainsi chaque année de tristes records de chaleur. Partout dans le monde, les glaciers fondent irrémédiablement. Les méga-feux se multiplient sans que nous ayons la capacité de les arrêter. Nous sommes pris au piège entre le non-respect par les États de leurs engagements écologiques (reconnu en 2021 par le tribunal administratif de Paris dans le cadre de « l’Affaire du siècle[1]En 2019, quatre associations de défense de l’environnement regroupées dans le collectif L’Affaire du siècle ont formulé des requêtes devant le tribunal administratif de Paris pour carence de … Continue reading») et l’insuffisance relative des réponses individuelles.

Mais la difficulté majeure de notre époque est que la question écologique ne vient pas se surajouter à la question économique : elle fait corps avec elle. La crise écologique naît du choix d’un développement économique fondé sur les énergies fossiles. Elle nourrit les inégalités entretenues par l’économie de marché et les renforce par des inégalités environnementales. Elle ne peut se résoudre que par le renoncement à l’individualisme qui demeure au cœur de la logique néolibérale. Or l’état de sidération qui caractérise nos sociétés est tel qu’il est désormais plus facile d’envisager la sortie de l’équilibre de la biosphère que celle du capitalisme…

Dans une grande confusion, les idées de l’extrême droite gagnent en influence dans de nombreux pays[2] Philippe Corcuff, La Grande Confusion. Comment l’extrême droite gagne la bataille des idées, Textuel, 2021.. Outre les menaces qu’elles font peser sur la démocratie, elles se traduisent la plupart du temps par une volonté de poursuivre – voire d’approfondir – la logique néolibérale et par une vision fortement climatosceptique. Face à la montée du fascisme dans les années 1920, le courant de pensée qui a pris le nom d’École de Francfort[3] Jean-Marc Durand-Gasselin, L’École de Francfort, Gallimard, 2012. s’était donné pour projet d’étudier les rapports entre l’économie et les systèmes politiques, afin de protéger les institutions démocratiques et d’œuvrer à l’émancipation. Un siècle plus tard, la montée des mouvements autoritaristes et xénophobes dans de nombreux pays nous impose de réactualiser cette réflexion. Celle-ci doit se faire à l’aune des enjeux globaux posés par l’anthropocène[4]Christophe Bonneuil et Jean-Baptiste Fressoz, L’Événement Anthropocène. La Terre, l’histoire et nous, Seuil, 2013. et dans l’urgence d’un changement radical des structures de notre appareil productif et de nos modèles économiques.

Deux arguments majeurs peuvent selon nous guider la réflexion. Le premier est que la question de la transition écologique ne saurait être traitée sous l’angle d’une simple réponse économique et/ou technologique. Elle doit être pluraliste et transdisciplinaire pour se garantir des chances de succès. Face aux enjeux vitaux (menaces climatiques, précarisation accrue des populations, régimes politiques de privation de droits et de libertés, etc.) auxquels est aujourd’hui confrontée l’humanité, les réponses doivent être à la fois sociales, politiques, juridiques et citoyennes. Un débat existe sur la pertinence de l’utilisation du terme « transition[5]« Ne nous parlez plus de transition écologique », tribune du groupe « Désobéissance écolo Paris », Reporterre, 6 juillet 2020. ». D’autres, comme « transformation », pourraient lui être substitués, sans doute plus adéquats pour signifier tant l’urgence que la profondeur ou la radicalité (au sens premier du terme) des changements à apporter. Néanmoins, nous conserverons dans cet ouvrage le mot « transition », davantage usité dans le débat public, tout en reconnaissant ses limites.

Le deuxième argument majeur est que rien ne se fera sans l’implication de toutes et tous. Il semble vain de renvoyer la transition à la culpabilité et à la responsabilité individuelles sans permettre à chacun de prendre part aux réflexions et aux décisions qui engagent notre avenir commun. L’enjeu est celui d’un approfondissement et d’un enrichissement de la démocratie. L’exemple de la Convention citoyenne pour le climat est en cela très intéressant. Il démontre qu’un collectif d’individus tirés au sort et travaillant dans une dynamique collective peut produire – en matière de transition – des propositions bien plus ambitieuses et abouties qu’un gouvernement. L’objectif est maintenant d’étendre de telles démarches au niveau local et dans toutes les organisations. Comme le collectif « Pas sans nous », issu des quartiers populaires, l’affirme, la préoccupation démocratique doit être première, car « faire pour nous sans nous, c’est faire contre nous ».

Sur ces deux arguments, l’approche conjuguée en termes de communs et d’économie solidaire[6]L’économie solidaire fait partie de l’économie sociale et solidaire (ESS). Elle s’y affirme en pratique par sa volonté de réconcilier initiative et solidarité, et de ne pas apparaître … Continue reading est particulièrement pertinente.

 

Au croisement des communs et de l’économie solidaire

En 2009, le prix de la banque de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel attribué à Elinor Ostrom ouvre une perspective prometteuse à plusieurs titres. Tout d’abord parce que les travaux de cette chercheuse rejettent la simple dichotomie « public/privé » en économie[7]Voir Elinor Ostrom, Gouvernance des biens communs. Pour une nouvelle approche des ressources naturelles, De Boeck, 2010 [1990].. En affirmant l’importance des « communs » – à côté des biens publics et des biens privés – et leur nécessaire prise en considération, Elinor Ostrom bouleverse en effet le champ de l’analyse des biens économiques. Elle fait écho en cela aux réflexions conceptuelles autour du tiers-secteur (défini lui-même comme ne se confondant ni avec le secteur public ni avec le secteur marchand), et situe de facto sa réflexion à proximité du champ de l’économie sociale et solidaire.

Elinor Ostrom envisage les communs comme des ressources partagées gérées par des collectifs auto-organisés. Si les communs participent à la vie économique, ils se distinguent cependant des biens privés par plusieurs aspects de leur gestion. D’une part, leur pilotage est réalisé par des collectifs d’acteurs qui se coordonnent et délibèrent autour de la ressource partagée afin de prendre des décisions qui engagent le collectif. D’autre part, le droit de propriété des ressources n’est pas exclusif et ne vient pas limiter un usage qui se veut collectif. Elinor Ostrom parle de « faisceau de droits » (bundle of rights)[8]Voir Fabienne Orsi, « Autour d’Ostrom : communs, droits de propriété et institutionnalisme méthodologique », Revue de la régulation, n° 14, 2e semestre 2013.. Elle désigne en cela la possibilité de décomposer le droit de propriété exclusif en un ensemble de droits d’usage (droits d’accès, de prélèvement, de gestion, d’exclusion, d’aliénation) sur lesquels le collectif peut se positionner pour une meilleure préservation des ressources communes.

Le deuxième point important est que les réflexions d’Elinor Ostrom articulent la gouvernance des communs à la préservation des ressources, en portant l’attention sur les collectifs d’habitants et de citoyens. En opposition aux travaux économiques dominants, Elinor Ostrom affirme la capacité d’action inégalée des collectifs auto-organisés dans la préservation des ressources. Les études qu’elle conduit montrent en effet que les résultats obtenus par ces collectifs en matière de préservation écologique sont supérieurs à ceux engrangés par les acteurs publics et les opérateurs privés.

Ces meilleurs résultats s’expliquent par l’apport déterminant des communs dans la mise en œuvre d’une délibération collective entre pairs autour des règles de fonctionnement. Cette approche trouve une correspondance dans la gouvernance coopérative, qui est elle aussi fondée sur le refus du primat du propriétaire et accorde aux sociétaires une voix égale dans la prise de décision, quel que soit le niveau de leur apport en capital (principe « une personne, une voix »). Elinor Ostrom nous offre ainsi une première ligne directrice pour appuyer la transition écologique et sociale, en pointant l’importance des dispositifs institutionnels qui structurent la vie et l’action de ces collectifs à différents niveaux d’échelle[9]Elinor Ostrom, « Agir à plusieurs échelles pour faire face au changement climatique », The Solutions Journal, octobre 2012..

Le troisième point déterminant consiste à dépasser le sophisme économiste qui entretient la confusion entre économie et marché[10]Voir Karl Polanyi, La Subsistance de l’homme. La place de l’économie dans l’histoire et la société, Flammarion, 2011 [1977]., et à œuvrer pour une diversité institutionnelle[11] Elinor Ostrom, Understanding Institutional Diversity, Princeton University Press, 2005.. Cette perspective peut se construire entre acteurs publics et membres de la société civile autour de la défense de l’intérêt général. Il est important de noter que cette idée de diversité institutionnelle est au cœur de la pensée d’Elinor Ostrom. Dans son travail avec Charlotte Hess[12]Charlotte Hess et Elinor Ostrom, Understanding Knowledge as a Commons. From theory to practice, The MIT Press, 2006., elle montre que les communs ne sont pas seulement « physiques » mais peuvent être aussi des communs de connaissance. Ce faisant, ces deux autrices ouvrent la voie à la mise au jour de nombreux autres communs, tels les communs culturels, urbains, de santé, etc. Dans chaque cas, la démarche d’analyse est pragmatique et respecte la diversité des initiatives auto-organisées. Il y a là un point de convergence fort avec l’économie solidaire[13] Jean-Louis Laville, Josette Combes et Bruno Lasnier (dir.), L’Économie solidaire en mouvements, Érès, 2022.. Celle-ci affirme en effet la nécessité d’une organisation démocratique et la pertinence de favoriser la diversité institutionnelle pour viser un horizon de transformation sociale.

Le « prix Nobel » d’Elinor Ostrom a permis que soit reconnue la pertinence de ses travaux en économie. Il a cependant conduit, dans le même temps, à faire oublier sa propre discipline d’appartenance : les sciences politiques. Notre démarche, à travers cet ouvrage, vise à réaffirmer l’importance d’analyser et de mobiliser les communs à l’aune d’une perspective politique, et notamment démocratique, afin de répondre aux défis actuels. Il s’agit de poursuivre un mouvement de pensée et d’action engagé au début du xixe siècle avec l’associationnisme, l’économie sociale et plus récemment l’économie solidaire[14]Jean-Louis Laville, L’Économie sociale et solidaire. Théories, pratiques, débats, Seuil, « Points », 2016..

Pour dessiner la voie vers une transition tout à la fois écologique, solidaire et démocratique[15] Il est important de souligner que la transition solidaire et démocratique vient en fait habiliter la transition écologique., il est nécessaire, en ce début de xxie siècle, de définir – comme nous y invite Pierre Charbonnier[16] Pierre Charbonnier, Abondance et liberté, La Découverte, 2020. – un nouvel horizon d’émancipation politique qui se démarque des promesses d’extension infinie du capitalisme et s’engage résolument dans la voie d’une société plus juste et plus solidaire.

 

Inspirer de nouvelles pratiques

Notre hypothèse est donc qu’émergent, au croisement des communs et de l’économie solidaire, des initiatives socio-politico-économiques innovantes. Pour étayer cette idée, nous avons collecté ici cinq récits issus de différents terrains d’action.

Le premier est celui du projet Railcoop : la création d’une société coopérative d’intérêt collectif (Scic) ambitionnant de refonder l’action publique en matière de mobilité, à travers le transport sur rail envisagé dans une approche d’approfondissement démocratique.

Le deuxième est celui du collectif d’organisations Terre de liens, qui considère le foncier agricole comme un commun et déploie des logiques d’acquisition et de gestion collective de la terre. En se positionnant hors du cadre du marché foncier spéculatif, Terre de liens développe tout à la fois un nouvel espace pour une agriculture durable et une exigence démocratique à travers une gouvernance partagée.

Le troisième est celui de la coopérative d’habitants Hôtel du Nord et de son prolongement au sein de la plateforme coopérative les Oiseaux de passage, qui visent à promouvoir un tourisme solidaire soucieux des enjeux environnementaux comme des conditions sociales et matérielles des habitants.

Le quatrième récit porte sur les tiers-lieux, leur rôle en tant qu’espaces de sociabilité susceptibles de renouveler la vie en commun et les approches du travail.

Le cinquième et dernier récit présente des collectifs en Italie qui gèrent en commun des biens confisqués à la Mafia et participent ainsi d’un renouveau démocratique vertueux.

Au travers de ces cinq récits, plusieurs grands traits se dessinent. Nous en retiendrons trois qui ouvrent des perspectives de transformation sociale particulièrement prometteuses.

(…)

Comprendre les enjeux de transition et de soutenabilité

En contribuant à une refonte de l’action publique, à une démocratisation de l’économie et à un renouvellement de l’imaginaire guidant nos conceptions du monde, le croisement des champs des communs et de l’économie solidaire ouvre des perspectives stimulantes pour une transformation sociale émancipatrice. Au travers des récits d’acteurs collectés et racontés par celles et ceux qui les vivent, se dessine ainsi la possibilité d’une compréhension fine des enjeux de transition et de soutenabilité.

Le choix de ces cinq initiatives n’a bien entendu pas pour vocation d’offrir une vision complète des expériences socialement innovantes. Il ne prétend pas non plus gommer les difficultés auxquelles elles peuvent être confrontées : tensions internes inhérentes aux enjeux de gouvernance démocratique ou problèmes de consolidation économique et financière (comme ont pu l’illustrer les écueils rencontrés par le projet Railcoop). Notre choix a cependant été guidé par la volonté de donner de la visibilité à des expériences particulièrement intéressantes et illustratives, afin d’aider le lecteur à mieux appréhender la diversité, la complexité et la richesse des questions d’auto-organisation et de gouvernance démocratique qu’elles soulèvent. En effet, grâce à leur gestion par des collectifs auto-organisés, les communs ont la capacité de contribuer à une meilleure préservation des ressources, et sont à même d’inscrire cette nécessaire préservation dans une dimension solidaire et démocratique. Si le chemin à parcourir reste long, le caractère mobilisateur et porteur d’espoir de ces initiatives et de leurs potentialités nous semble indispensable à mettre en avant. »

 

 

 

 

En savoir plus :

Rubrique de l’Institut ISBL   « A découvrir … » – Communs et économie solidaire. Récits d’expériences citoyennes pour un autre monde,  collection Mondes en transition, éditions Les Petits Matins

Communs et économie solidaire. Récits d’expériences citoyennes pour un autre monde,  collection Mondes en transitions, éditions Les Petits Matins, à commander dans toutes les librairies

References

References
1 En 2019, quatre associations de défense de l’environnement regroupées dans le collectif L’Affaire du siècle ont formulé des requêtes devant le tribunal administratif de Paris pour carence de l’État français dans la lutte contre le changement climatique. Cette carence a été reconnue par le tribunal lors de son jugement du 3 février 2021.
2 Philippe Corcuff, La Grande Confusion. Comment l’extrême droite gagne la bataille des idées, Textuel, 2021.
3 Jean-Marc Durand-Gasselin, L’École de Francfort, Gallimard, 2012.
4 Christophe Bonneuil et Jean-Baptiste Fressoz, L’Événement Anthropocène. La Terre, l’histoire et nous, Seuil, 2013.
5 « Ne nous parlez plus de transition écologique », tribune du groupe « Désobéissance écolo Paris », Reporterre, 6 juillet 2020.
6 L’économie solidaire fait partie de l’économie sociale et solidaire (ESS). Elle s’y affirme en pratique par sa volonté de réconcilier initiative et solidarité, et de ne pas apparaître comme une économie caritative ou une « économie-balai ». Sur le plan théorique, l’économie solidaire présuppose une économie plurielle fondée sur l’hybridation des ressources marchandes et non marchandes, monétaires et non monétaires, et des espaces publics de proximité qui permettent d’approfondir localement la démocratie.
7 Voir Elinor Ostrom, Gouvernance des biens communs. Pour une nouvelle approche des ressources naturelles, De Boeck, 2010 [1990].
8 Voir Fabienne Orsi, « Autour d’Ostrom : communs, droits de propriété et institutionnalisme méthodologique », Revue de la régulation, n° 14, 2e semestre 2013.
9 Elinor Ostrom, « Agir à plusieurs échelles pour faire face au changement climatique », The Solutions Journal, octobre 2012.
10 Voir Karl Polanyi, La Subsistance de l’homme. La place de l’économie dans l’histoire et la société, Flammarion, 2011 [1977].
11 Elinor Ostrom, Understanding Institutional Diversity, Princeton University Press, 2005.
12 Charlotte Hess et Elinor Ostrom, Understanding Knowledge as a Commons. From theory to practice, The MIT Press, 2006.
13 Jean-Louis Laville, Josette Combes et Bruno Lasnier (dir.), L’Économie solidaire en mouvements, Érès, 2022.
14 Jean-Louis Laville, L’Économie sociale et solidaire. Théories, pratiques, débats, Seuil, « Points », 2016.
15 Il est important de souligner que la transition solidaire et démocratique vient en fait habiliter la transition écologique.
16 Pierre Charbonnier, Abondance et liberté, La Découverte, 2020.





© 2024 Institut ISBL |  Tous droits réservés   |   Mentions légales   |   Politique de confidentialité

Vous connecter avec vos identifiants

Vous avez oublié vos informations ?