La loi cadre ESS devrait être discutée à l’Assemblée fin avril, mais ce sera sans ministre pour la défendre. Benoît Hamon a en effet quitté sa délégation ESS à Bercy pour un vrai siège de ministère à l’éducation et à l’enseignement supérieur. Juste avant de partir, le 31 mars, Hamon signait un accord cadre de coopération entre le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, le ministère délégué à l’ESS, la Conférence des présidents d’universités et la Conférence des directeurs des écoles françaises d’ingénieurs (Cedefi) et les acteurs du secteur (CoopFr, Conseil des entreprises, employeurs et groupements de l’économie sociale – Ceges ; et l’Esper – l’Economie sociale partenaire de l’école de la République).
Il s’agit du pendant de l’accord signé le 13 juin 2013 qui concernait l’enseignement économique et social dans le secondaire. L’accord cadre sur le supérieur tend également à rapprocher l’ESS du monde de l’enseignement, avec la particularité d’insister sur les actions de formation tout au long de la vie, les formations en alternance et l’information des étudiants en matière d’insertion professionnelle.
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