400 euros par an pour une famille du quatre personnes : c’est le coût moyen du gaspillage alimentaire en France. Pour remédier à cela, Guillaume Garot, ancien ministre et député, a remis mardi 14 avril son rapport et ses propositions sur le gaspillage alimentaire à l’invitation de Ségolène Royal ministre de l’Écologie et de Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture.

Des propositions concrètes

Dans le cadre de la lutte contre le gaspillage alimentaire, Manuel Valls, Premier ministre, avait confié à Guillaume Garot une mission de six mois, ayant pour objectif d’identifier les freins qui persistent tout au long de la chaîne alimentaire et de proposer des adaptations du cadre législatif et réglementaire. A l’issue de la mission les principales propositions sont les suivantes :

  • Rendre obligatoire le don des invendus alimentaires consommables à toute association caritative habilitée qui en fait la demande. Cette obligation pourrait faire l’objet d’un amendement dans la loi sur la transition énergétique pour la croissance verte ;
  • Interdire la destruction systématique par les industriels de l’agroalimentaire des produits consommables des marques de la grande distribution et en permettre le don à des associations ;
  • Promouvoir l’utilisation du doggy bag, par une campagne nationale ;
  • Organiser des assises territoriales de la lutte contre le gaspillage alimentaire ;
  • Introduire le principe de hiérarchie de la prévention du gaspillage alimentaire dans la loi sur la transition énergétique.

 

Le ministère en action

Le ministère de l’Écologie a pris des mesures pour lutter contre le gaspillage alimentaire et, d’une manière générale, promouvoir l’économie circulaire.

  • 58 lauréats du premier appel à projets Zéro déchet, zéro gaspillage, lancé en juillet 2014, ont été sélectionnés en fin d’année. L’objectif de cet appel à projets est d’accompagner les collectivités locales exemplaires dans leur démarche de réduction et de recyclage des déchets. Les territoires retenus s’engagent d’ores et déjà à réduire leurs déchets de plus de 10 %, soit 240 000 tonnes évitées et 43 millions d’euros d’économies par an.
  • La ministre a également fait inscrire dans la loi transition énergétique pour la croissance verte la mobilisation des cantines scolaires dans la lutte contre le gaspillage alimentaire.

 

 

 

 

source : http://www.developpement-durable.gouv.fr

 

 

En savoir plus : 

 

Colas AMBLARD : \ »Lutte contre le gaspillage alimentaire : un projet de loi vise à astreindre les grandes surfaces à proposer leurs invendus à des associations caritatives\ », ISBL CONSULTANTS 28 octobre 2014






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