Quel est l’avenir des Centres régionaux d’éducation populaire et de sport (CREPS) dans le cadre de la révision générale des politiques publiques (RGPP) lancée en 2008 ? C’est la question que pose Jean-Jacques Lozach, sénateur (PS) de la Creuse, dans un rapport d’information présenté le 15 décembre 2010.

Jusqu’en 2008, les CREPS avaient en charge le soutien au sport de haut niveau, la formation aux métiers de l’animation et de l’encadrement sportif, ainsi que l’accueil des mouvements associatifs de jeunesse et d’éducation populaire. La réforme du réseau des CREPS doit se traduire par la réduction du nombre des centres (8 CREPS sur 24 sont appelés à disparaître) et par le recentrage de leurs missions sur la préparation des sportifs de haut niveau et la formation professionnelle. Estimant que la réforme relève avant tout d’une logique de régulation budgétaire, l’auteur plaide pour le maintien d’une politique en faveur de l’éducation populaire. Saluant la reprise par des collectivités territoriales des activités de certains des CREPS supprimés, l’auteur dénonce le désengagement de l’État et s’interroge sur la portée des économies attendues.

S’exprimant le 1er décembre devant les responsables des directions régionales de la jeunesse et des sports et des directions départementales de la cohésion sociale, la ministre des sports, Chantal Jouanno, avait indiqué que la réforme ne viendrait pas affaiblir la politique du sport et qu’elle-même ne souhaitait pas le désengagement des services territoriaux de l’Etat dans ce domaine.

source : vie-publique.fr publié le 30.12.2010

En savoir plus :

Déclaration de Mme Chantal Jouanno, ministre des sports, sur la pratique du sport, le service public du sport et l’éthique du sport, Paris le 1er décembre 2010.






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